14 mars 2012
Le jeu de l'attente
Les Etats-Unis ont été fondés par des immigrants avec l'espoir d'une vie de liberté, mais comme l'histoire devient le présent, il est plus en plus difficile pour eux de vivre légalement dans ce pays de la «liberté».
Aujourd'hui, la mondialisation est une partie de la vie pour tout le monde. Les gens vivent dans les sociétés modernes où il y a un mélange de cultures et de nationalités dans chaque pays. Mais malgré le métissage naturel des cultures, les immigrés aux Etats-Unis doivent relever de nombreux défis quand ils essaient d'obtenir leur carte verte...
Aujourd'hui, la mondialisation est une partie de la vie pour tout le monde. Les gens vivent dans les sociétés modernes où il y a un mélange de cultures et de nationalités dans chaque pays. Mais malgré le métissage naturel des cultures, les immigrés aux Etats-Unis doivent relever de nombreux défis quand ils essaient d'obtenir leur carte verte...
Emma Wilkinson avait 9 ans quand elle est arrivée aux Etats-Unis avec sa famille. Ils y ont immigré d'Angleterre en 1999 pour le travail de son père. Après une quantité infinie d'efforts, la paperasse et les rendez-vous, 12 ans plus tard, cette année, Emma a reçu sa carte verte.
A l'origine, sa famille est restée légalement aux États-Unis avec le visa de travail de son père. Mais suite à une séparation du couple, Emma, sa mère, son frère et sa sœur ne sont plus résidents légaux avec le visa de travail de son père.
Donc en 2005 ils ont obtenu le « U visa », un visa de non-résidents. Avec ça, ils ont été légalement autorisés à séjourner aux États-Unis, mais sans recevoir les droits d'un Américain pour le travail ou les études. Depuis qu'ils ont reçu ce U visa, Emma et sa famille ont entamé le processus long et dur pour l'obtention de cartes vertes.
« C'était vraiment un jeu d'attente, » dit Emma. Une fois qu'ils ont eu leur visa, ils ont attendu que le gouvernement leur donne la permission de demander la carte verte. En 2010, dès qu'ils ont reçu la permission, ils ont suivi toutes les règles et ont respecté toutes les échéances au moment de remplir les demandes.
Après avoir soumis leurs demandes, ils ont attendu et n’ont plus eu aucune nouvelle du gouvernement. Finalement, après une année entière, ils ont reçu une lettre du gouvernement disant seulement qu'ils avaient reçu leur demande.
Pendant cette période, Emma a fait face à beaucoup de difficultés. Officiellement, elle n'était pas résidente en Amérique, alors elle a dû s'inscrire à l'université en tant qu'étudiant étranger et ne pouvait pas obtenir d'aide financière. Mais comme elle avait vécu en Amérique pendant si longtemps, l'Angleterre la considérait comme américaine, elle était également un étudiant d'échange dans les universités anglaises.
En outre, une demande de travail dans les États était beaucoup plus complexe et difficile. Elle a dû passer par une série de processus et d'autorisations diverses pour prouver sa légitimité.
« C'était comme si nous étions traités comme des gens qui venaient dans le pays illégalement, nous avons été classés car nous n'étions pas des citoyens, même si nous avions suivi tous les règlements et fait la demande de nos cartes vertes, » dit Emma.
Finalement, cette année, plus de 12 ans après son arrivée, Emma et sa famille ont reçu leurs cartes vertes. La bataille était terminée et qu'elle et sa famille peuvent enfin se reposer confortablement en sachant qu'ils ont été épuisés par cette attente.
« C’est incroyable ce que un petit morceau de plastique vert peut faire », dit Emma. "Je pense toujours que l'Angleterre est ma maison parce que c'est là qu'est mon histoire et mon passé, mais ma vie est ici aux Etats-Unis et maintenant que je peux trouver du réconfort dans ma carte verte, je n'ai aucune envie de quitter ce pays."
Le voyage pour la légalité pour un immigrant aux États-Unis n'est jamais facile, et même quand tous les protocoles sont respectés, la menace de perdre la vie qu’on a construite plane toujours...
Talia Green, Etudiante américaine, Université de Lille3
09:07 Publié dans Questions de société, Vues d'ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
merci pour l'article! C'est vraiment dommage comment notre pays a changé après les années. Ma famille, dans les deux cotes sont les immigres avec des problèmes mais pas un attend aussi longue qu'Emma. Dans l'avenir j’espère que les choses seront mieux, considérons-nous qu'on est "the mixing pot".
Écrit par : HUTCHINSON | 03 mai 2012
merci pour l'article! C'est vraiment dommage comment notre pays a changé après les années. Ma famille, dans les deux cotes sont les immigres avec des problèmes mais pas un attend aussi longue qu'Emma. Dans l'avenir j’espère que les choses seront mieux, considérons-nous qu'on est "the mixing pot".
Écrit par : HUTCHINSON | 03 mai 2012
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