Les jeunes ont la parole

La circulaire signée par Claude Guéant le 31 mai fait beaucoup de bruit en France et partout dans le monde. Cette circulaire est adressée aux préfets et leur demande de prêter une grande attention aux demandes d’étudiants étrangers qui veulent échanger leur statut d’étudiant contre celui de salarié. Ainsi, les étudiants qui finissent leurs études ne peuvent pas rester en France pour une première expérience professionnelle.

En France, plus de 40 000 étudiants auraient recours à cette pratique pour financer leurs études. A se demander s’il ne s’agit pas là d’un nouvel emploi pour les jeunes. Aujourd’hui dans une société où le corps est de plus en plus exposé, ou le capitalisme est grandissant on peut se demander si la prostitution, le plus vieux métier du monde, n’est pas en train de vivre et d’apprivoiser une nouvelle jeunesse.

Le jeudi 26 janvier était une journée tout à fait normale ici dans le Nord-Pas-de-Calais. J’ai mis un manteau, des gants, une écharpe et des bottes pour faire les tâches quotidiennes dans la température glaciale. Mais à l’autre bout du monde, mes 20 millions de compatriotes profitaient d’un jour férié, l’occasion de porter leurs tongs et maillots de bains et de combattre la chaleur de 40 degrés en fêtant l’anniversaire de notre nation, « Australia Day ».

Cette vidéo fait part de mon expérience sur le marché de Wazemmes. Elle montre le marché un dimanche, le jour où il y a le plus de monde. Au marché, vous trouverez une variété de choses comme les fruits et légumes frais et la viande, les vêtements, la nourriture exotique et plus encore. Tout le monde peut trouver ici quelque chose.

Au printemps dernier, mon ami et moi, nous avons rencontré des squatteurs qui vivaient pas loin de notre appartement à Lille. Ils avaient organisé une soirée rap dans leur maison adoptive, et une jeune femme m'avait dit qu'elle venait de Grenoble pour y assister. Auparavant, je ne connaissais pas cet univers du squat, mais j'étais impressionnée par l'ampleur de cette communauté. Ils étaient nombreux à y vivre, et il me semblait qu'ils avaient un grand réseau de contacts avec d'autre squatteurs. Leur maison, que je voyais de ma fenêtre, était clairement en mauvais état, mais ils avaient l'électricité quand même : leur musique s'entendait de loin !