14 octobre 2011

Des anecdotes pour 1€

Dimanche matin. Matinée des élections. À Fives, un quartier de la capitale de la région du Nord Pas de Calais, le même jour que les élections, il y avait la Braderie de ce grand quartier à l’est de la ville. Un marché de l’occasion auquel un bon nombre de voisins participent chaque année.

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En même temps, dans un bureau de vote au 6 rue de Bohin, quatre membres du Parti Socialiste organisaient le scrutin. On pouvait percevoir une atmosphère tranquille avec deux habitacles fermés par des rideaux bleus. On trouvait aussi dans la salle, cinq tables pleines d’affiches avec la rose socialiste, des fruits pour calmer la faim, ou les enveloppes avec le nom des candidats.
Au début, on ne se voyait pas grand monde, mais, petit à petit, les hommes et femmes engagés dans "l’idéologie de gauche" allaient voter. À 14 heures le processus arrivait avec normalité, le calme était installé et seulement quelques personnes âgées du quartier profitaient de l’opportunité de participer aux primaires. Les organisateurs soulignaient les nouveautés principales des élections. “Tout le monde peut voter”, c’était la phrase du jour.

Tout à coup, un couple de personnes âgées est entré dans le bureau électoral. Au début, ils se sont assurés de la présence de leurs noms, et ils se sont acquittés ensuite d’1 € chacun, et finalement, ils ont signé la feuille d’émargement valant reconnaissance dans les valeurs de la gauche. Ils sont allés dans l’isoloir et ont placé le bulletin dans l’enveloppe. A ce moment, la dame révéla que ce dimanche, c’était la deuxième fois qu’elle votait depuis la Seconde Guerre Mondiale. Elle parlait avec beaucoup d’émotion en rappelant quand elle le fit en 1945, cette année-là, deux élections eurent lieu dans la V République. Par conséquent, elle fit partie de la première génération des femmes qui purent participer aux élections démocratiques en France.

Par contre, les jeunes de ce quartier lillois ne paraissaient pas vraiment intéressés par les élections primaires, puisque, selon un membre du bureau de vote, on comptait seulement cinq jeunes de moins 30 ans parmi les 115 personnes qui étaient venues rue de Bohin avant 14 heures.

Javier Calero, étudiant espagnol.







Commentaires

C´est dommâge que assez jeunes ne soient pas interessés à la politique, et que perdent l´opportunité de voter dont auparavant des personnes avec bcp de couragé ont réussi.

Écrit par : Yaiza | 14 octobre 2011

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