Les jeunes ont la parole

C’est une polémique qui agace tout le monde. Dans mon pays, en Indonésie, on a le même problème qu'en France, il est même plus grave. L’Indonésie est le troisième pays du monde qui consomme le plus de tabac après la Chine et l’Inde. D’après le sondage de OMS (l’Organisation Mondial de la Santé) de 2008, 28% de la population fume. Imaginez !!! ça représente environ une personne sur quatre.
Le gouvernement Indonésien essaie aussi de protéger ses citoyens, même si ce n’est pas facile du tout. Il essaie de la même façon que le gouvernement français, d’après ce que j’ai entendu. Il augmente la taxe sur le tabac presque chaque année, censure la publicité des cigarettes, attire l’attention publique sur les dangers des cigarettes directement sur l'emballage. Mais ça ne marche pas. Les Indonésiens fument toujours autant. Pourtant, le gouvernement ne peut pas faire beaucoup de pression sur l’industrie des cigarettes parce qu’elle offre beaucoup de travail aux Indonésiens. De plus, le gouvernement a besoin des recettes de la taxe sur le tabac.

En effet, fumer est un mal pour les Indonésiens. Comme beaucoup de fumeurs indonésiens sont des gens qui n’ont pas assez de moyens, ils dépensent leur argent pour acheter des cigarettes au détriment de leurs besoins quotidiens et de l’éducation de leurs enfants. De plus, ils mettent en jeu leur santé. Dans ce cas, les cigarettes ne sont pas différentes des drogues, mais elles sont légales.
Moi, Indonésienne sans pouvoir, ni moyens, je ne sais pas comment résoudre ce problème. C’est comme un cercle vicieux en ce moment. Mais, j’ai l’espoir qu’un jour mes compatriotes ne fumeront plus, et que l’économie de l’Indonésie ne dépendra plus de l’industrie des cigarettes. Le gouvernement aidera d’autres industries que celle-ci à se développer, pour qu’elles offrent des emplois aux gens qui travaillent dans l’industrie de la cigarette. C’est mon petit espoir pour mon beau pays et pour les fumeurs.

C’est vrai que mon espoir est plutôt anti tabac. Peut-être que les fumeurs pensent que je ne respecte pas leur droit de fumer. Mais d’après moi, les bénéfices du tabac ne sont pas équivalents aux risques. Même si j’ai une assurance maladie qui couvre tous les frais de soin, je ne veux pas risquer ma santé. La santé est notre atout le plus précieux dans notre vie. Nous devons la préserver avant qu'elle ne « tombe en panne ».

Shanti, étudiante du DEFI