Les jeunes ont la parole

Pour résoudre ce problème, un journal national indonésien « Kompas », a décrit la solution d’une petite ville, Malang, qui a créé un système d’assurance maladie « autonome », qui s’appelle « Jasri » pour financer les frais de sa clinique. Cela fonctionne à partir des ordures ménagères récoltées par les adhérents. Cette clinique les rachète aux adhérents, et les revend à l’usine pour les recycler. Avec cet argent-là, elle couvre les frais d’opération, les salaires des trois docteurs qui assurent les consultations pour les adhérents et le coût des médicaments. Les fondateurs espèrent que ce système se répandra sur notre archipel pour que les personnes qui n’ont pas les moyens puissent se soigner.

Avec cet exemple, on peut voir la différence entre l’assurance maladie en Indonésie et en France. Quand je suis arrivée ici l’année dernière, j’étais angoissée d’aller chez le médecin et d’acheter des médicaments, parce que je pensais que cela coûtait très cher. Mon mari m’a expliqué qu’ils ne coûtent presque rien, parce qu’ils sont remboursés partiellement par « la sécu » et ma « mutuelle ». Maintenant, j’ose y aller.

Pourtant, j’ai entendu dire que la France dépense beaucoup d’argent pour ce système d’assurance maladie. Et en ce moment, je remarque que le gouvernement donne moins de subventions. Quelques médicaments ne sont plus remboursés ou sont moins remboursés. Je me rends compte que les gouvernants essaient de résoudre ce problème budgétaire. Même si je suis en France, je vais donc prendre les médicaments avec «modération». C’est à-dire que je ne vais pas les gaspiller. Je ne les achèterai que si j’en ai vraiment besoin !

Shanti, étudiante DEFI

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