23 mai 2010

Belgique et Malaisie : situations comparables ?

Le gouvernement belge a été dissout il y a quelques semaines et cet événement m'a
fait penser à mon pays, La Malaisie.
En comparant avec la Belgique, j'ai trouvé que la situation de ces deux pays était
assez similaire.

malaysian_girls.jpg


D'abord, la Malaisie est constituée de trois peuples principaux : les Malais, les
Chinois et les Indiens. La langue officielle est le malais et c'est obligatoire pour tous les étudiants de l'apprendre. Pourtant, nous avons
différentes écoles primaires pour différentes langues, chacun a le droit de choisir dans laquelle il veut étudier. Par exemple,
j'ai étudié dans une école chinoise, mais j'aurais pu choisir l'école malaise ou indienne. De plus, la religion officielle est l'Islam,
mais, quelle que soit la religion, nous pouvons la pratiquer, comme l'Islam, le bouddhisme, l'hindouisme etc.
J'aime bien la diversité des cultures en Malaisie, surtout de la nourriture et des
fêtes. Ce n'est pas difficile d'y trouver des plats mélangés, ils sont la preuve d'une fusion entre les différentes cultures. Nous avons
aussi beaucoup de fêtes comme le nouvel an chinois, malais, ou indien, et tout le monde les fête.
Malheureusement, le racisme et la discrimination sont inévitables dans une société multinationale ; peut-être que ce n'est pas
aussi grave chez nous qu'en Belgique mais j'avoue qu'il y a de temps en temps des gens qui se
disputent à cause de la discrimination.
Ce que nous pouvons faire, c'est essayer de la diminuer. Il faut que nous nous
tolérions, mais la tolérance seule ne sera pas suffisante pour affronter ce problème. La discrimination commence par
une mauvaise compréhension et pour arrêter la discrimination, il est nécessaire que nous comprenions les traditions et les
cultures des différents peuples, car en les comprenant, nous apprendrons à respecter les autres.
Ce n'est pas facile de vivre ensemble dans une communauté, c'est comme jouer dans un orchestre, nous voulons des gens qui savent s'intégrer au groupe plutôt que des individualismes. Ce dont nous avons besoin, c'est d'être équilibrés et en harmonie.
Le peuple est l'essentiel d'un pays et une fois que la base est fixée, le pays se développe.
La semaine dernière, une compétition internationale de badminton "Coupe de Thomas" a
eu lieu dans la capitale de Malaisie, Kuala Lumpur. Notre équipe nationale est arrivée jusqu'en demi-finale. C'est dommage
que nous ayons perdu contre la Chine, mais ce qui est important, c'est que les 16000 supporters dans le stade et les millions
qui regardaient la télé ont mis de côté leurs différences et ont crié ensemble pour supporter l'équipe nationale, c'était l'encouragement des
Malaisiens pour les Malaisiens, "Allez la Malaisie!"

Seh Cheong, étudiant du DEFI, Université de Lille3

Commentaires

Bonjour,

J'aimerais réagir à votre article car je pense que vous y aller un peu fort en insinuant qu'il existe une grave discrimination entre les différentes communautés linguistiques...

Bon déjà, ce serait faux de dire que le racisme n'existe pas en Belgique (il existe partout d'ailleurs)...
Cependant, on peut constater qu'il y a plus de grands patrons néerlandophones pour des entreprises fédérales comme la sncb ou la poste... ne parlons pas de l'armée... mais là n'est pas la question, car ces patrons sont bilingues et se doivent d'être bilingue s'ils ont un travail à l'état fédéral.

En fait le problème ne vient pas des "communautés", il vient des personnes qui profitent des différences existantes entre les différents systèmes communautaires comme la fiscalisation, les allocations, etc. Ce qui fait que les régions sont en concurrences puisque certaines sont considérées comme des petits paradis fiscaux...

Pour donner un exemple, il y a bcp de "Bruxellois" francophones qui décident de s'installer en Flandres et de travailler à Bruxelles pour ne pas payer les impôts bruxellois (qui sont bcp plus élevés qu'en périphérie flamande).
Le problème, c'est que ces personnes francophones ne veulent pas apprendre le néerlandais (alors qu'ils habitent en Flandres et que leurs enfants vont à l'école en néerlandais. (cf. le dossier sur la scission BHV)

Personnellement, je trouve que ce sont des profiteurs. Ils pourraient faire un effort et apprendre le néerlandais...

C'est un peu vouloir le beurre et l'argent du beurre...

Je trouve que c'est tout à fait inapproprié de dire que ces personnes sont victimes de discriminations car ils essayent de profiter de la région Bruxelles-capitale et de la région flamande en payant moins de taxes.

Ce ne sont pas des victimes. à ce que je sache, ils n'ont jamais eu le feu ou les carreaux cassés chez eux...

Ce serait beaucoup plus simple si les régions se connaissaient mieux et si tout le monde faisait un effort pour bien parler les deux principales langues nationales.

Écrit par : helene hanneuse | 25 septembre 2011

Les commentaires sont fermés.