10 mai 2010

Les élixirs de la vie, soupe et bière.

La_Fete_de_la_Soupe_2009_by_Nj20090501_031_s.jpgLa Fête de la soupe. Ce nom ne cesse pas d'être drôle, une célébration internationale de la soupe. Mais derrière ce titre se cache un jour de musique, de dégustation de la soupe, des cultures traditionnelles et de la vie dans la rue. Dans le style du sud, avec le sang du nord.


Le samedi 1er mai, s'est tenue à Lille la dixième édition de la fête de la soupe. Pour un initié comme moi dans l'art de la dégustation, cette fête représentait quelque chose de nouveau et d’inattendu. Près de quatre-vingts soupes différentes ont été offertes au public dans le quartier de Wazemmes, au son de groupes de percussions et de processions qui ont accompagné les participants. Soupes, jus de tous les pays, de toutes les couleurs et de toutes saveurs. La dégustation a commencé vers 15 heures mais trois quarts d’heures plus tard, il n’y avait plus de breuvage…Malheureusement, trop de participants pour trop peu de soupe.
Mais la fête venait de commencer dans les divers scénarios déployés dans le jardin de la Maison Folie et sur la place du marché de Wazemmes.
Un concert de percussions du Burundi a réchauffé l'atmosphère qui tendait à se refroidir avec le coucher du soleil. Le cœur et la tête des spectateurs commençaient à prendre de couleur, peut-être a cause des effets de la « soupe de houblon ». Sous l’effet de l’élixir la foule allait faire la queue aux toilettes, mais beaucoup d'entre eux n’ont pas eu la patience d’attendre…les murs de Wazemmes s’en souviennent.

Dans les rues de Wazemmes, c’était la fête de la Soupe, mais c’était aussi la fête de la file d’attente :
-file d'attente pour utiliser les toilettes
-file pour acheter de la bière
-file pour acheter un sandwich, etc. etc.…
Le son du rythme de la musique ne s'arrêta que tard dans la nuit. Un an de plus, déjà dix. La fête de la soupe a fait descendre dans la rue la population lilloise et a permis de créer des liens entre les gens comme seule une telle fête peut le faire.

Mateo G. Prieto, étudiant Erasmus à l'Université de Lille3

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