Les jeunes ont la parole

J´espère que vous connaissez le site social Facebook. Pour ceux qui ne le connaissent pas, une explication rapide.Il s´agit d´un site social qui vous permet de communiquer avec les gens de votre réseau. Pour certains, c´est une façon de rester en contact avec des amis qui vivent à l’étranger ( c’est mon cas). Les autres l´utilisent pour communiquer sans cesse, ils ont un besoin un peu bizarre de rendre tout public. Après, on peut lire des messages du genre : "je viens de me brosser les dents, je vais promener mon chien etc." On peut devenir membre d´un grand nombre des groupes. Certains sont vraiment stupides et d‘autres vous font au moins rire. Hier, j’en ai trouvé un qui m´a amusée: " Amour ? Non, merci. Si j´ai besoin de souffrir, je coince mon bras dans la porte." Et pour les plus solitaires, c’est leur seule vie sociale, une substitution à la vie réelle.

Mais, ce n’est pas de Facebook dont je veux parler ici. Je vais vous parler de ce à quoi sert Facebook depuis les éruptions du volcan en Islande. Je vous explique. Les vacances de printemps sont pour mes amis français l’opportunité de se retourner chez leur famille. Au contraire, pour les étudiants étrangers, c’est l’occasion de voyager. De voyager beaucoup. Grâce aux compagnies aériennes low cost, on peut visiter n’importe quel pays de l’Europe. Maintenant, ces étudiants ont des difficultés à rentrer à Lille. Ils sont bloqués dans différents pays d’Europe, très souvent les pays les plus éloignés. Internet et surtout Facebook sont devenus un moyen essentiel pour localiser leur position. Vous savez, si vous êtes bloqués dans un pays où votre portable ne fonctionne pas, vous n’avez pas le choix.

"Est-ce que je peux passer prendre une douche ?"

Une de mes amies est bloquée en Italie. Pour elle, ça va. Elle est rentrée chez elle pendant les vacances, donc elle va prolonger son séjour avec sa famille. Après, c’est mon ami brésilien, qui a dû rester en Finlande. On ne peut pas dire, qu’il en est mécontent mais quand même, il a laissé ce message : "I believe, I can fly. I believe, I can touch the sky" Les autres se sont décidés à rentrer par eux mêmes. Ce message n’a pas besoin de commentaire :"Si vous connaissez des gens qui habitent à Belgrade, Thessalonique, Munich, Cologne, Vienne ou Francfort, je vous remercier de leur demander si un pélerin pourrait prendre une douche sur son chemin de retour à Lille. Merci"
Alors, merci Facebook. Si ça n’existait pas, je ne pourrais pas suivre les voyages de mes amis. Je ne pourrais pas jalouser un peu leurs aventures et je ne pourrais pas m’amuser de leurs commentaires. Bon voyage et j’espère vous revoir bientôt.

Lenka