15 avril 2010

Changement de sexe à la Rose des Vents

mamandanse.jpg « Regarde maman, je danse », une pièce de Vanessa Van Durme, au Théâtre à La Rose des Vents de Villeneuve d'Ascq.


Dans cette pièce, l’actrice parle d’une petite fille qui se trouve bloquée dans un corps qui n'est pas le sien. Elle se retrouve "bloquée" dans le corps d'un petit garçon, avec un zizi et tout ce qui va avec.

Elle nous raconte sa vie personnelle et nous fait entrer dans l’intimité profonde de son désir, de sa honte et de sa faiblesse. Elle nous montre par son jeu magnifique son enfance, pendant laquelle elle n’est jamais parvenue à comprendre qui elle était vraiment.
Elle nous raconte, aussi, sa relation avec sa mère, qui a compris assez tôt, mais qui ne l’a entièrement accepté qu'au seuil de la mort. Quant à son père, il n’a jamais essayé de la comprendre. Et en encore moins de l’accepter...

Elle nous raconte l’odyssée de sa transformation, des prémisses de la décision finale de changer de sexe. Elle fait ça avec beaucoup d’humour et d’ironie, mais nous fait sentir la profonde tristesse qui l’accompagne, toute sa vie.
Elle partage avec nous sa première expérience sexuelle, avec son tout nouveau vagin, sa « belle chatte » comme elle dit !
Elle nous livre aussi sa solitude, car même après l’opération elle n’est vraiment une femme, ni pour les hommes ni pour les femmes, mais seulement pour elle-même.

Pendant une heure et demi, elle nous emmène dans son monde avec sincérité, douceur et finesse. On en ressort touché et ému, avec une grande empathie pour cette femme hors de commun.

Olga Kevich, étudiante au DEFI à Lille 3

Commentaires

Moi aussi je suis allé regardé cette pièce. Ce n'était pas facile à comprendre tous pour moi...mais j'ai bien aimé. Comme le théâtre était petit, je pouvais regarder sa tête très clairement et pouvais sentir comment elle sentait très fort. Elle est une actrice douée.Elle peut exprimer tout ce que elle sent avec sa tête.

Ce que je ne peux pas oublier c'est qu'elle avait très beau corps!

Écrit par : MAKO | 21 avril 2010

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