01 avril 2010

White material. Claire Denis 2009

white-material.jpg« Si tu ne possèdes pas, tu n’es rien », c’est la dure sentence que va vivre une femme qui se débat pour terminer la récolte de café d’une plantation en Afrique. Impérieuse, acharnée, mais malgré ça, femme dans un monde d'hommes.


« Si tu ne possèdes pas, tu n’es rien », c’est la dure sentence que va vivre une femme qui se débat pour terminer la récolte de café d’une plantation en Afrique. Impérieuse, acharnée, mais malgré ça, femme dans un monde d'hommes.

Le film de Claire Denis et Marie Ndiaye laisse au spectateur libre interprétation des nombreuses nuances. Elles proposent de nombreuses pistes, mais le spectateur a le choix de suivre celle qu’il veut. Autant de métaphores qui entraînent le public à associer les fils qui tissent cette histoire.

C’est l’histoire d’une mère qui traverse la mince frontière de la raison à la folie, qui tente de maintenir une entreprise déjà perdue d’avance. Par sa folie, elle emmène le spectateur dans le chaos de la guerre où il n'y a plus de limites, ni d'âge, ni de sexe, ni de couleur de peau.

C’est une histoire d'amour et de haine qui s’entrecroisent, un rêve de jeunesse qui s’éloigne, qui disparaît peu à peu, mais qui laisse des traces indélébiles.

La protagoniste refuse de quitter la plantation que la fait se sentir libre. Néanmoins consciente de la fin prochaine, elle refuse de s’y résigner et lutte pour ce qu'elle croit qu’elle doit lutter.
Mateo G. Prieto, étudiant Erasmus à Lille 3

11:04 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)

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