Les jeunes ont la parole

Même si les voisins du nord ne peuvent pas voter, ils sont venus pour soutenir le candidat français. Avec leurs compatriotes, il y avait le Premier ministre, Elio Di Rupio et Thierry Giet, leader du parti socialiste belge.
La présence de Di Rupio au Grand Palais de Lille a suscité quelques commentaires parmi le groupe politique de la Belgique; surtout de ceux qui ont négocié pendant un an et demi le nouveau gouvernement.
Le journaliste de L’Express, Jean-Michel Demetz, compare dans son blog « Circunmnavigatio » la fonction de Premier ministre avec le travail d’un arbitre, « avec un tempérament de conciliateur et une propension à la réserve […] il est supposé être politiquement et linguistiquement asexué ».
Je suis tout à fait d’accord avec M. Demetz, malheureusement, la réalité est toute autre. On dit qu'on ne peut nier ses origines. Malgré le fait que M. Di Rupio soit à la tête de six partis avec un gouvernement de coalition, il est normal que les socialistes soutiennent les socialistes, quel que soit leur pays.
En tout cas, la gauche paraît être de retour en France, et c’est plus qu’évident qu’elle va être suivie de Liège à Bruxelles et de Charleroi à Bruges, dans un pays où il y a 66 879 Français inscrits sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielles, selon l’Assemblée démocratique des Français à l’étranger.
« Le vote est obligatoire chez nous, donc il est important de donner l’exemple à nos cousins du sud », finit-il. On est à quelques jours des élections. Les sondages ne cessent pas de faire leurs pronostics et il y a un pays qui s’intéresse plus que les autres à la situation de la France : la Belgique.
Et si Nicolas Sarkozy remporte l'élection, que va y gagner la Belgique ?

Adrian Roan Mendeta, étudiant mexicain, Lille3