Les jeunes ont la parole

Après le rapport de la commission Adriaenssens, il y a eu des dizaines de plaintes concernant ces abus. Maintenant un nouveau cas a entraîné de nombreux débats.

Roger Vangheluwe a abusé de deux de ses cousins âgés entre 6 et 8 ans. Il a commis cet abus dans les années 70, et pour l’un d’eux, ça a duré pendant 13 ans. Les faits ont commencé quand le cousin avait 5 ans. C’est devenu un fait quand le garçon a parlé avec ses parents. Pendant les années 60 il a aussi abusé de deux enfants de chœur pendant un camp. Maintenant, on ne peut pas le sanctionner, parce que les faits sont prescrits.

Néanmoins, le parquet de Bruxelles est en train de vérifier si l’évêque a toléré des pratiques pédophiles dans l’église.
L’évêque a reçu une sanction récemment : il doit subir un traitement spirituel et psychologique. Il dit que c’est une opportunité pour réfléchir à ce qu’il a fait. Par ailleurs, le Pape a accepté la démission de Vangheluwe.

Après un certain temps, l’évêque a réalisé l’impact de ses agissements. Il a capitulé quand son cousin a révélé qu’il avait une cassette où l’on peut entendre la confession de l’évêque pendant un entretien familial et avec le cardinal Godfried Daneels. Il a tenté de proposer une compensation financière même s’il se défend maintenant en disant que l’argent n’était pas un moyen pour éviter que son cousin dise la vérité.

Vangheluwe a accepté une interview. Dans cette interview il a banalisé sans gêne les faits. Il a dit aussi que l’abus est devenu une habitude. Cela est arrivé plusieurs fois pendant l’année. Il avait conscience que c’était inadmissible.
Néanmoins, Vangheluwe ne pense pas qu’il soit pédophile. Cette intervew est la seule qu’il a accepté de donner en attendant que Rome statue sur son cas.

L’évêque a aussi envoyé une carte postale à un pédophile qui est sorti de prison. Il s’est défendu en disant qu’il ne savait pas pourquoi les personnes à qui il écrit régulièrement étaient en prison.

Vangheluwe ne veut pas renoncer à être évêque et il prétend avoir beaucoup d’invitations pour travailler dans d’autres villes.

Le premier ministre, Yves Leterme, veut que l’église prenne sa responsabilité. Il dit aussi que le gouvernement a déjà pris sa responsabilité avec le travail de la commission pour abus sexuel.

Les Belges ont été choqués par les déclarations et l’attitude de l’évêque. Il banalise ses actes dans une interview et il n’a aucune gêne pour parler de ce sujet. Il ne montre aucun regret sur ce qu’il a fait. De plus, il prétend que la victime a aussi une part de responsabilité.

Un juriste de l’église affirme que la sanction n’est pas assez grave. Il dit aussi que le Vatican aurait du obliger Vangheluwe à confesser tous ses crimes.

Le Vatican aussi est choqué de ces déclarations et déclare que la meilleure chose que l’évèque doive faire et de se retirer en silence à l’étranger pour réfléchir sur ces actions et pour subir le traitement spirituel et psychologique. Ce que ne fait pas pour le moment l’évèque.

Les victimes d’abus sexuels ont réagit avec mécontentement et dégoût. L’une d’entre elles juge que la punition n’est pas une punition mais une rémunération et que ça prouve que l’église n’a pas de solidarité pour les victimes.

J’ai choisi ce sujet parce que je trouve ça insupportable que quelqu’un de l’église agisse de la sorte. Et aussi parce que ce cas n’est pas le seul. Les autres cas ont été réglés à l’interne au sein de l’église, ce qui n’est pas normal, selon moi.
Les gens doivent savoir ce qu’il se passe et que l’église n’est pas sans responsabilité.

Sara, étudiante belge.