Les jeunes ont la parole

D’abord on ne fait pas le choix de la résidence, l’université la choisit pour nous, donc on ne sait pas vraiment où on va et en arrivant on voit que c’est diffèrent de ce qu’on a pensé.

Là où j’habite maintenant, la résidence Boucher, il n’y a pas d’endroit commun où on peut aller pour échanger avec d’autres personnes, tout le monde reste dans sa propre chambre et les uniques endroits pour connaître des gens sont : le couloir, les escaliers ou les toilettes.
Et personnellement je ne crois pas que ce soient les endroits pour parler avec quelqu’un.

Depuis 6 mois que j’habite là, j’ai deux hypothèses.
La première c’est que peut-être personne n'a envie de connaître ses voisins, que les gens utilisent la résidence seulement parce que c’est une forme de logement pas trop chère.
La deuxième c’est qu’ils ont déjà quelqu’un avec qui parler, donc ils n’ont pas besoin d’échanger avec d’autres.

Ma conclusion c’est qu’en maîtrisant la langue française un peu plus, et en participant aux différentes activités proposées par les organisations qui font partie de la vie en résidence, cela deviendrait plus facile de s’intégrer.

Pour le prochain article, je vais parler des résultats d’un questionnaire que j’ai fait où je vais demander à quelques voisins ce qu’ils pensent sur ce sujet.

Camilo Guerrero, étudiant au DEFI, Lille3