Les jeunes ont la parole

Ce qu’elle aime le plus de ce pays, c’est la liberté qu’elle a trouvé ici. Elle dit de s’être rendu compte du manque de liberté, de possibilités, des « chances de vie » qu’elle avait dans son pays seulement en venant en France, en faisant une comparaison avec tout ce qu’elle peut faire ici.
« Ici, je me sens libre, je peux vraiment être moi, m’exprimer » dit-elle, « J’avais toujours penser être libre, en Roumanie, mais non. Je voudrais que les Roumaines apprennent le comportement des Françaises, leur façon d’être sérieuses et fiables et, surtout la tolérance ».
« Est-ce que tu penses que la France est un pays tolérant ? », je demande.
« Oui, je le crois ». Répond-t-elle.
Est-ce que les Françaises pensent le même d’elles mêmes, je réfléchis cependant…
Comment se sent-elle en France ? « Je me sens chez moi, c’est un rêve ».
Quand je lui demande si il y a quelque chose qui lui manque de sa terre natale, si elle sent l’absence de ses amis, elle me répond, décidée : « Non. Il n’y a rien qui me manque, sauf, clairement, ma famille. Mes amies? Bon, j’en a rencontré beaucoup ici ».
Elle parle des copines qu’elle a connues à l’université et qui l’ont beaucoup aidé pour les cours et la langue. C’est pour ça que ses amies roumaines ne lui manque pas trop.
Pour Georgiana, la France, c’est presque un voyage intérieur, de connaissance personnelle : « C’est difficile pour moi, de me découvrir en comprenant ce qui me manque. Je sens que j’appartiens à ce pays ».
Elle est arrivée en France en Janvier, pour y rester six mois, dans le cadre du programme Erasmus.
« Maintenant je ne veux plus partir…J’aimerai bien passer toute ma vie en France », Remarque-t-elle. « Mais je ne sais pas si la société française est prête pour m’accueillir »…

Natalia, étudiante Erasmus

* Le prénom a été changé.