26 mai 2010

Ce ne sont que de petits détails...

C’est vrai que les grands voyages commencent par un petit pas, mais dans le cas d’un séjour en France les règles changent.

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Pour commencer tous les justificatifs à rendre à l’ambassade de France (dans ton pays), sans oublier d’abord de compléter ton dossier pour le
fameux Campus France et toutes ses petites requêtes ; s'enregistrer, payer, les documents originaux, les copies certifiées, traductions officielles, le comment et le pourquoi, etc.

Parfois, même les personnes qui travaillent dans les institutions et qui demandent autant de procédures ne savent pas exactement comment faire pour obtenir ce qu’ils exigent, mais bon, il faut surtout avoir un peu de patience, un beau sourire, du temps et de l’argent.

Quand finalement on a tout rempli et on arrive avec plein d’espoir, on ne fait que recommencer, avec l’université, la préfecture, la sécurité sociale, le CROUS, la bibliothèque, c’est une histoire qui ne finit jamais. Le pire est pour les personnes qui restent seulement 6 mois… on dépense 60% de notre temps en formalités.

C’est curieux que l’on pense toujours à la France de Paris, du glamour, des vacances, et de nos futurs projets, mais quand on laisse tout notre vie derrière, dans notre cher pays, il est inévitable de sentir un peu ou beaucoup de nostalgie.
Les premiers trois mois on ne fait que de procédures, d’apprendre les coutumes et surtout la langue. Le quatrième et le cinquième mois du séjour, on se pose des questions et le sixième la famille nous manque horriblement. Si vous êtes dans cette situation, ne vous inquiétez pas ! Les larmes passeront bientôt.

Je suis arrivée ici avec l’esprit ouvert et j’ai trouvé une langue terriblement contradictoire mais aussi terriblement charmante. J’ai connu une culture très riche, une histoire de rois et de guerres à ne pas manquer.
Du côté des petites habitudes de la culture qui m’entoure, je dois vous raconter quelques passages ; les trajets en métro où il m’est arrivé d’être dans la rame et ne rien comprendre de ce dont les personnes discutent, car elles parlent en plusieurs langues, chinois, italien, arabe, etc. Le pire est de se trouver au milieu d’une conversation entre jeunes francophones, et tout d’un coup d'entendre seulement un son comme celui du téléphone quand on vient de décrocher.
Autre exemple des habitudes sont les deux bisous (parfois quatre) et on ne sait pas de quel côté commencer, à droite ou à gauche (!) , les grèves du train, l’odeur du fromage, les apéros, et les inoubliables et interminables formules de politesse, que l’on peut prononcer en moins d’une minute : bonjour, ça va, merci, au revoir, bonne soirée, pardon, et avec ceci ?

Pour tous ceux qui souhaitent venir en France pour n’importe quel motif, je peux vous dire que cela ne serait pas facile mais vous aurez toujours plein de récompenses à la fin.

Miriam, étudiante du DEFI, Université de Lille3


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