Les jeunes ont la parole

Étudiante étrangère en vacances de printemps. Deux semaines libres et 10 euros en poche pour faire du tourisme. L’endroit choisi: Tourcoing. « J’y trouverai bien quelque chose d’intéressant », je me disais.
TripAdvisor, un site sur internet très connu pour les voyageurs, a été la première clé pour savoir ce que je devais connaître dans cette ville à côté de Lille. Il n’y avait qu’une référence en néerlandais sur le Musée de Beaux-Arts (Muba). Au moins, j’avais déjà une activité fixe à y faire. Le reste serait le résultat de l’exploration.

Un carnaval pour les enfants. On peut définir ainsi le Carnaval qui a eu lieu il y a trois semaines dans la ville de Croix. J’ose dire cela parce que, à mes yeux, seuls les petits semblaient profiter de la fête.
D’abord je dois confesser qu’étant brésilienne amatrice de carnaval, je n’ai pas non plus la prétention de donner le meilleur jugement sur cette fête. Une fête qui pour moi est universelle, comme la joie de vivre, une vraie « épidémie qui s’appelle carnaval, ô carnaval », comme l'a si bien chanté Chico Buarque, un maître de la musique brésilienne.

Leurs totems, leurs bébés… Cet article était placé juste à la fin du journal, du côté droit. Pourquoi je l’ai lu en premier ? Avant de lire l’article, toutes mes pensées se sont dirigées vers le Mexique, mon cher pays que j’ai quitté il y a déjà quelques mois à la recherche de nouvelles expériences. Direction : la belle ville de Lille. Ma deuxième maison pour toute la vie.

Si vous êtes étudiants à Lille 3, vous avez peut-être vu des affiches qui vous invitent à participer aux ateliers hebdomadaires. Si vous êtes des lecteurs du journal, vous y avez peut-être déjà lu quelques articles un peu différents des autres et signés par des noms exotiques. Si vous êtes des internautes, vous connaissez sans doute notre blog et notre page Facebook, où apparaissent chaque semaine des news toute fraiches.

Au début, toute petite, c'était une sorte de rite: chaque semaine ma mère nous habillait, mon frère et moi, de "nos habits du dimanche » pour aller rendre visite à nos grands parents. On allait chez le fleuriste, on achetait les plus belles fleurs qu'on voyait (qui, pour des enfants de 6 et 8 ans, étaient soit des roses écarlates, soit des marguerites des champs) et on se rendait au cimetière.